À l’initiative de l’Afrique du Sud, le Secrétariat Exécutif de la SADC, une Communauté économique régionale (REC) composée de 16 États membres, a signé, le 2 avril 2025, un «protocole d’accord » avec la prétendue « rasd » des séparatistes, sans informer ni obtenir l’approbation préalable des États membres de la SADC. Cette action illégitime du Secrétaire Exécutif, n’a pas manqué de soulever une vague de contestations parmi plusieurs pays membres de la SADC. Plusieurs États ont exprimé leur indignation et réagi officiellement avec vigueur pour dénoncer la signature illégitime effectuée par le Secrétaire Exécutif en leur nom. Parmi ces pays figurent les États amis du Maroc membres de la SADC qui ne reconnaissent pas l’entité avaient ouvert leurs Consulats Généraux respectifs à Laâyoune ou à Dakhla, tels que les Comores, Eswatini, la RDC, la Zambie, et le Malawi. Une organisation, dont la moitié des membres ne reconnaît pas l’entité fantoche (Comores, Eswatini, Madagascar, Malawi, RDC, Seychelles, Zambie), ne peut procéder à la signature de tout instrument avec cette entité non reconnue et extérieure, en violation des dispositions du Traité et de la Charte de la SADC, ainsi que des Décisions du Sommet de la SADC qui n’ont jamais autorisé, ou mandaté, cette organisation à signer des instruments avec cette entité fictive.
Après le Malawi, le Royaume d’Eswatini , Tanzanie, Zambie (pays membre de la Communauté de développement d’Afrique australe-SADC), s’est joint aux autres pays membres de la SADC pour dénoncer officiellement la manœuvre du Secrétaire Exécutif de la SADC, exprimant leur mécontentement et désapprobation par note verbale. Dans ce contexte, et par le biais d’une Note Verbale émanant du Ministère des Affaires Etrangères, l’Eswatini a réaffirmé officiellement son « soutien indéfectible au plan d’autonomie proposé par le Royaume du Maroc ».
En outre, le document officiel du Ministère des Affaires Etrangères de l’Eswatini « précise que le Royaume d’Eswatini ne considère pas le Mémorandum d’Entente (MoU) entre la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la République arabe sahraouie démocratique (RASD) comme un accord contraignant ».
« En conséquence, ces quatre pays estiment ne pas être juridiquement liés par les dispositions qui y sont contenues », souligne également la Note Verbale. À l’instar de nombreux États refusant désormais de cautionner les faits accomplis et les manipulations, le Royaume d’Eswatini et les 3 pays indiqué plus haut exprime avec la plus grande clarté, particulièrement à l’adresse de l’Afrique du Sud, leur ferme soutiens à l’intégrité territoriale du Maroc. Ils réitèrent par ailleurs leurs rejets catégoriques des velléités déstabilisatrices des groupes séparatistes, activement soutenus par l’Algérie et instrumentalisés par l’Afrique du Sud.
La réaction des quatres pays illustrent une tendance constante parmi les pays africains à s’affranchir de l’influence sud-africaine et de la pression algérienne.
Choisir la justice et être du bon côté de l’histoire est un acte courageux, que ces pays ont adoptés avec convictions. D’autres pays en Afrique australe et sur le continent suivent également cette démarche.
L’élan de soutien international impulsé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI – Que Dieu L’assiste s’étend à travers l’Afrique et le monde. Pour rappel, le Royaume d’Eswatini considère le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 « comme unique solution » pour la résolution du différend régional autour du Sahara marocain,
Il convient de rappeler également que l’Eswatini a acté officiellement et diplomatiquement sa reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara à travers l’ouverture, en 2020, d’un consulat général du Royaume d’Eswatini à Laâyoune.