by La salle CEDEAO niché au sein de la Casef à lomé a abrité le vendredi 16 Mai 2025, un évènement solennel : il s’agit de la célébration en différé de la journée internationale des droits de la femme célébrée chaque 08 mai dans le monde entier.
Organisée par le cellule focale genre du ministère en charge de la fonction publique, cette rencontre a réuni environ 200 femmes aux tour d’un thème central : «L’accès des femmes aux documents d’identité pour une meilleure participation au développement ». La cérémonie d’ouverture de la dite rencontre a été présidée par M.BASSOWA TCHATCHA, directeur général de la Fonction Publique. Il était accompagné pour la circonstance par Mme Galley Agbessi , directrice des normes et des relations internationales, point focal Genre au ministère en charge du dialogue social.
Selon les organisateurs, cette initiative était une occasion pour amener les femmes à prendre conscience d’un aspect fondamental et pourtant souvent négligé dans l’égalité des genres : l’accès des femmes à la reconnaissance juridique. Dans son mot de circonstance, le point focal Genre du ministère en charge de la fonction sociale a réaffirmé à l’auditoire pourquoi il était important pour la femme d’avoir les documents d’identité.
«Nous affirmons haut et fort que l’identité légale est le socle de la participation au développement, et que cette identité doit être accessible à toutes les femmes , sans distinction de classe sociale de lieu de résidence ou d’origine», a-t-elle déclaré.
Elle n’a pas manqué de témoigner sa gratitude et sa reconnaissance pour le choix porté sur elle pour gérer le portefeuille genre.
« je tiens également à témoigner ma gratitude à Monsieur le ministre qui a bien voulu me confier le portefeuille genre , ainsi à tous les responsables du ministère, pour leur présence», a-t-elle ajouté. Prenant la parole à son tour, le représentant du ministre a invité les participantes à saisir l’occasion de cette rencontre pour une autonomisation juridique , économique et sociale des femmes
« j’invite chacun et chacune à faire de cette journée non pas une simple parenthèse festive, mais le point de départ de nouveaux engagements, de nouvelles actions concrètes, et d’un plaidoyer renforcé pour l’autonomisation juridique , économique et sociale des femmes », a -t-il déclaré.
