21 November 2024

ZLECAf: les exigences des experts commerciaux

Signé par cinquante-quatre des cinquante-cinq États membres de l’Union africaine (UA), le projet de la zone de libre-échange continental tarde à démarrer.

Ce qui inquiète les experts commerciaux, les chefs d’entreprises et des défenseurs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) de tout le continent. Notamment la lenteur des progrès de la ratification du protocole sur la circulation des personnes.

Depuis son lancement sur les quarante-quatre pays qui ont déposé leur instrument de ratification, seuls quatre ont ratifié le protocole sur la circulation des personnes.

Or aujourd’hui, le commerce intra-africain, qui représente actuellement moins de 15 % du commerce total du continent, est largement étouffé par des règles d’entrée strictes qui rendent difficile la circulation des citoyens d’un pays à l’autre.

Ainsi dans un document publié à l’issue d’un dialogue de trois jours sur la prospérité en Afrique, qui s’est tenu au Ghana du 26 au 28 janvier sur le thème “AfCFTA : From Ambition to Action – Delivering Prosperity Through Continental Trade”, les pays africains sont invités à “accélérer la ratification du protocole”.

Le document final contient un engagement à “ratifier le protocole de l’UA sur la libre circulation des personnes et à choisir un champion pour assurer une entrée en vigueur rapide”.

Le président Nana Akufo-Addo du Ghana a été appelé à se faire le champion du protocole sur la libre circulation des personnes. Le président a déclaré qu’il “accepterait volontiers en toute humilité”. Il a toutefois prévenu que “j’ai besoin de l’approbation de l’UA avant de pouvoir me faire le champion de quoi que ce soit”.

Le Dialogue a été organisé par l’African Prosperity Network en partenariat avec le secrétariat de l’AfCFTA, le gouvernement du Ghana, le PNUD et la Commission économique pour l’Afrique (CEA).