Le ministre de la sécurité et de la protection civile du Togo , le Gal yark Damehane a ouvert ce jeudi, 04 mai 2023, les travaux de la 3ème atelier régional sur la prévention de l’ extrémismes violent ( PEV) à Lomé. Cette rencontre co-organisée par le conseil de l’entente et le département fédéral des affaires étrangères ( DFAE) est placée autour du thème ” la dynamique d’appropriation de l’approche et des outils de prévention”. Le projet a pour objectif de contribuer à une meilleure appropriation de la prévention de l’extrémisme violent par les autorités nationales, locales et les acteurs non étatiques des pays de l’Entente.
Après la rencontre de Ouagadougou en Mai 2019, Lomé la capitale togolaise, accueille depuis ce jour 85 participants venus essentiellement des cinq pays du conseil de l’entente ( Bénin , Burkina Faso, côte ivoire, Niger, Ghana, et le Togo) pour prendre part à la 3ème atelier régional sur la prévention de l’extrémisme violent.
Ces participants sont composés notamment des experts en sécurité de l’organisation, de représentants des structures nationales chargées de la défense, de la sécurité, de la décentralisation et de la gestion des frontières, élus nationaux et locaux, de représentants de communautés locales, d’acteurs de la société civile, d’analystes et de représentants d’organisations régionales.
Pendant ces 3 jours d’échange, il sera essentiellement question pour ces derniers de réfléchir sur l’outil de prévention de la violence et de gouvernance comme facteur de paix.
Prenant la parole, le ministre en charge de la sécurité et président de la réunion annuelle des ministres en charge de la sécurité et des frontières du conseil de l’entente, le Gal Yark Damehane a surtout mis l’accent sur le pourquoi le gouvernement avait créé déjà en mai 2019, le CIPLEV.
Selon lui, le CIPLEV a pour missions essentielles d’éradiquer ou de réduire sensiblement la propagation de l’extrémisme violent sur l’ensemble du territoire national et particulièrement dans les zones à risque, en donnant aux communautés de base les outils et le soutien dont elles ont besoin pour résister à ce fléau.
Il permet aussi d’autres part, de renforcer la coopération et la collaboration entre l’administration, les forces de défense et de sécurité et la société civile dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent.
De son côté, le secrétaire exécutif adjoint du conseil de l’entente M. Edi ALI a félicité et remercié les hautes autorités Togolaises avec à leurs tête le président de la république Faure Essozimna Gnassingbé pour toutes les dispositions prises à l’endroit des participants à la rencontre qui se tient à Lomé. Il a aussi réitéré qu’il reste encore des défis importants à relever pour sécuriser les territoires nationaux dans la durabilité. C’est ce qui rend nécessaire la poursuite, au niveau national et à l’échelle régionale, des échanges et du partage des expériences entre divers acteurs étatiques et non étatiques de l’espace Entente, afin d’identifier des bonnes pratiques pour renforcer la mise en œuvre concrète de la prévention violent.
Le président de la réunion annuelle des ministres en charge de la sécurité et des frontières du conseil de l’entente s’est réjouis de la diversité et de la richesse des expériences des participants qui dénotent d’ores et déjà, de la qualité des échanges et recommandations qui en résulteront.
Soulignons que la réunion ouverte ce jour prendra fin le samedi prochain.