by A l’approche de la date butoir du déplacement des femmes revendeuses des produits maraichers du marché d’Atikpodji vers le nouveau site dédié à la vente des produits maraîchers , notamment le grand marché de Bè klikamé, la rédaction de civicmédias.info a fait une descente sur le terrain.
Il était question de toucher du doigt l’ambiance qui règne dans le marché d’Atikpodji. Histoire pour la rédaction de prendre quelques impressions de ces bonnes femmes grossistes de tomates qui peinent à rejoindre le nouveau site.
Ainsi pour Da Essi , il n’a jamais été question pour les femmes qui opèrent encore a Atikpodji de ne pas rejoindre le grand marché De Bè klikamé .” Nous disons que le nouveau site est trop exigu pour nous contenir tous. Vous même vous avez vu le nombre qui est ici, est-ce que nous pouvons tous trouver de la place là-bas?” a-t-elle précisé.
De son côté dame Hubertine, une
quinquagénaire révolue affirme qu’elle est disposée à retourner sur le nouveau site construit par le gouvernement mais à condition que l’État sensibilise davantage la population et surtout les responsables des micros finances qui sont leurs partenaires d’affaires sur la problématique de ce retour qui va forcément entraîner des conséquences. ” Si toutes ces conditions sont réunies, je vais rejoindre le site où j’ai déjà ma place comme les autres femmes d’ailleurs” a t-elle affirmé.
La troisième impression prise est celle de Monsieur Jean, chargeur de son état qui confie qu’ils doivent quant à eux leur salut aux bonnes femmes qui les emploient. A cet effet il a jugé opportun le retour des femmes grossistes au grand marché de Bè klikamé pour une reprise effective des activités relevant de leur secteur de travail.” Et donc nous n’avons pas droit de rester ici si toutes les conditions sont réunies pour notre retour à Bè klikamé .
Cependant, nous implorons le gouvernement de nous faciliter notre travail en élargissant le nouveau site qui est trop petit a mon avis ” a t-il ajouté.
Comme on le voit, de façon unanime, ces trois acteurs de la chaine du commerce en gros de tomates souhaitent rejoindre le plus tôt possible le nouveau grand marché de Bè klikamé en dépit des raisons évoquées.
