by Si les élections législatives et régionales d’avril prochain et l’augmentation du nombre des députés à l’Assemblée nationale, constituent une bouffée d’oxygène pour certains partis politiques de l’opposition, tel n’est pas le cas pour le Parti du Peuple et d’Intégrité (PPI).
En conférence de presse ce samedi 24 février 2024 à Lomé, les responsables du parti ont manifestés leur indignation par rapport a l’organisation de ce double scrutin et à l’augmentation du nombre des députés à l’Assemblée nationale.
Selon le PPI, l’augmentation du nombre des députés et l’organisation de ce double scrutin, n’est pas l’urgence de l’heure, car cela aura une incidence financière sur le budget de l’État.
” Pour nous au PPI nous disons que ce n’est pas le moment, car cela aura une incidence financière sur le budget de l’État. Les 113 députés vont prendre déjà deux milliards cent neuf millions au delà. Et celà fait déjà 205 classes de dix millions chacune. Donc on pouvait faire économie de cet argent et mettre des élèves dans de bonnes conditions”, a expliqué BADASSE Wiyao Abel, secrétaire général du PPI.
Cette conférence de presse a servi également de cadre spécifique pour le PPI d’annoncer à l’opinion qu’il ne participera pas à ce double scrutin d’avril prochain, car selon eux, les règles du jeu ne sont pas équitables.
” Vous avez vu ces derniers temps, lorsqu’un parti politique de l’opposition veux manifester, toutes les contraintes que le parti au pouvoir impose à ces partis politiques là. Alors que nous avons besoin de parler aux populations, les partis politiques ont besoin d’exposer point de vu aux populations afin de se faire voter. Mais lorsque que les les règles du jeu sont comme ça est-ce que nous de sommes partis sur la base d’équité ? Non, disons que ces élections ne seront pas juste et transparentes. Aussi nous avons donné notre avis par rapport au comment le recensement a été bâclé dans la zone du grand Lomé. Donc on aurait souhaité que ce recensement soit repris”, a poursuivi le SG du PPI.
En lieu et place, le PPI met plus un accent particulier sur une politique d’inclusion sociale car les populations vivent en marge de la société et voient leur vie hypothéquée au profit de l’élite.
” Si la misère du pauvre n’est pas due aux lois de la nature (calamités Naturelle), mais plutôt à l’action de l’institution ( gouvernement), alors, grave est notre péché “, lit-on dans la déclaration liminaire.
Ainsi, mettre fin à la pauvreté à travers une allocation chômage sont entre autres des combats à mener pour une inclusion sociale et financière de tous les togolais.
