L’une des causes de la stérilité des jeunes filles de nos jours, est en majeure partie liée à un mauvais choix et à une mauvaise utilisation de leur serviettes hygiéniques.
C’est pour tenter de palier à ce problème que l’association des filles engagées pour le 228 ( ADFE 228), a formé une vingtaine de filles sur le choix et l’utilisation des serviettes hygiéniques réutilisables le samedi 09 Mars 2024 à adetikopé dans la commune Agoè-nyivé 6.
Il s’agit non seulement de former ces filles sur le choix des serviettes hygiéniques réutilisables, mais également faire d’elles des ambassadrices de la SRPF des jeunes et adolescents.
En effet, l’utilisation des serviettes hygiéniques non réutilisables telles que les Vania et autres par les filles pendant leur périodes de menstruations a une conséquence sur la santé reproductive future de la jeune fille, car ces serviettes hygiéniques contiennent des produits chimiques néfastes pour la santé.
” nous avons réuni une vingtaine de filles pour les former par rapport aux soins des serviettes hygiéniques réutilisables ou lavables. Nous avons constaté que sur le plan général, il y’a beaucoup d’inconvénients, des conséquences qui agissent sur les jeunes filles, telle que la stérilité et autre. C’est en ce sens que avec l’appui de l’ONG Action Education, nous avons eu la possibilité de former ces filles par rapport ces serviettes naturelles, celles que nos grands parents avaient utilisées et d’abandonner celles qu’on vend dans les boutiques et les pharmacies qui causent des problèmes. Il faut donc utiliser des serviettes naturelles “, a laissé entendre LARE GNOSSI Gnimtou, présidente de l’association ADFE 228
“Le message est vraiment passé et les filles ont tellement aimé la formation et ont posé beaucoup de questions. Bref elles ont vraiment réagi. Elles sont désormais des ambassadrices, elles iront transmettre le message à leur sœurs et à leur camarades “, a-t-elle ajouté.
L’activité s’inscrit dans le cadre d’un microprojet qui a bénéficié de l’appui financier de Action Éducation sur le projet ACTE-AFRIQUE qui est à sa troisième année d’implémentation dans les communes Agoè-nyivé 4 et 6.