Depuis le début de l’ année, le projet d’Assurance maladie universelle (AMU) a franchi une nouvelle cap. Désormais un grand nombre de personnes peuvent bénéficier de ce service.
Et parmi ces services, figurent les consultations médicales dans les centres de santé agréés, les médicaments essentiels à prix réduit ou gratuits selon les cas, les hospitalisations et les soins spécialisés selon les niveaux de référence, la couverture des soins maternels et infantiles etc.
Pour bénéficier des soins, l’assuré se présente naturellement dans un centre de santé conventionné muni de sa carte d’assurance et ses carnets de soins pour contrôle par le soignant qui renseigne la feuille de soins et lui offre les soins. Après cette étape, L’assuré paie ensuite la part à sa charge et les assureurs AMU, organismes de gestion procèdent au remboursement de l’essentiel à la formation sanitaire.
Lorsqu’une ordonnance lui est délivrée, il se rend à la pharmacie, au laboratoire d’analyses, au centre d’imagerie conventionnés et là aussi, il ne paie que la part à sa charge et les assureurs AMU s’occupent de l’essentiel.
L’AMU couvre l’essentiel des prestations de soins comme les consultations de médecine générale et de spécialité, les hospitalisations, les médicaments et produits de santé essentiels, les actes médicaux, paramédicaux, chirurgicaux, ainsi que les actes d’ophtalmologie et de soins dentaires, les examens d’imagerie médicale, les examens de biologie médicale, les prestations de soins liées à l’état de grossesse et à l’accouchement, la kinésithérapie, l’appareillage et les prothèses, la lunetterie médicale, le traitement des affections de longue durée etc.
En se référant au dernier rapport de l’étude au fond du projet de loi de finances exercice 2025, le nombre de personnes couvertes par l’AMU en 2024 est de 2,4 millions. Et parmi ces bénéficiaires figurent les fonctionnaires et autres agents de l’État, les forces de l’ordre et de sécurité et les retraités relevant de la Caisse de retraite ainsi que leurs familles ; les élèves des établissements scolaires publics de l’enseignement général et de l’enseignement technique et professionnel (relevant initialement de l’assurance spéciale School Assur qui sont désormais reversés à l’AMU et confiés à la gestion de l’Inam sous l’appellation School AMU).
Les salariés du secteur privé formel et les retraités relevant de la Caisse nationale de sécurité sociale avec leurs familles sont aussi concernés.
Les personnes en situation de vulnérabilité et de précarité, les travailleurs des secteurs artisanal, agricole, de l’économie informelle et autres vont être intégrées de façon progressive.