Pour renforcer le personnel médical dans les structures de santé au Togo, le gouvernement sous l’impulsion du chef de état Faure Gnassingbé s’est lancé dans une vaste opération de recrutement. Cette initiative du gouvernement s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge des patients.
Et grâce à ces nombreux efforts, le secteur de la santé connaît des améliorations significatives. Parmi les résultats nous notons, une modernisation des infrastructures, l’équipement des centres de santé, la féroce lutte faite contre les maladies endémiques, la couverture maladie assurée et, en l’occurrence, la bonne répartition des ressources humaines et financières.
L’état des lieux du système sanitaire au Togo
Au Togo, le système de santé est structuré en 3 niveaux : les régions sanitaires qui sont au nombre de 6, les districts sanitaires qui font 39 et les communes sanitaires qui font 117.
Déjà En 2015, on dénombrait 44 % de villages qui disposaient d’un accès aux services de santé préventifs délivrés par un agent de santé communautaire. Pour augmenter ce pourcentage, les pouvoirs publics ont décidé de renforcer les capacités du personnel de santé.
Les données officielles indiquent qu’en 2021, le pays revendiquait 1 320 formations sanitaires, le signe de la teneur des investissements effectués dans les infrastructures. Concernant la répartition des ressources humaines, 36 % des agents de santé publics sont concentrés dans le Grand Lomé, 10 % dans les régions rurales comme les Savanes.
En effet, à la fin de 2023, un recensement effectué fait savoir que le pays comptait dorénavant 12 945 agents de santé dans le secteur public. Le Grand Lomé concentrait 4 634 agents, contre 1 679 pour la région maritime, 2 145 pour la région des Plateaux, 1 803 agents pour la région de la Kara, 1 379 dans la Centrale et les Savanes enregistraient 1 305 agents.
Des recrutements réguliers
Plusieurs concours ont été organisés au cours de la décennie pour renforcer les effectifs, face à l’insuffisance de professionnels de santé quand elle vient à être constatée.
Les vagues de recrutements donnent du tonus aux structures sanitaires publiques, avec du personnel pour toutes les catégories confondues, notamment les médecins, les pharmaciens, les sages-femmes, les infirmiers, les laborantins et les techniciens de santé.
L’initiative réduit le ratio patient-personnel soignant, améliore la qualité des soins en assurant une présence accrue des professionnels de santé dans les centres de soins périphériques, résorbe le manque de personnel qualifié…