Ce mercredi 10 avril 2024, elle a organisé une rencontre d’échange sur le thème: “Séance d’échange constructive sur l’actualité politique dans notre pays : contribution des Juniors Entreprises du Togo pour le développement durable “.
Tout d’abord, la CJET a salué la relecture de la constitution sur demande du chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé mais aussi des rencontres d’information et d’écoute initiées à l’endroit des populations sur toute l’étendue du territoire national.
« C’est pour nous l’occasion de reconnaître le leadership du président de la République du fait qu’il aurait pu promulguer cette constitution étant donné que l’ancienne constitution en son article 144, autorisait l’hémicycle à 4/5 à procéder à sa révision. De même associer les chefs traditionnels et les groupes organisés à ces rencontres d’information et d’écoute des populations rends plus inclusive cette démarche », indique l’organisation dans sa déclaration liminaire.
” Le fait qu’on ait associé les chefs de village et les groupes organisés, pour nous, montre le côté inclusif de cette démarche. Notre rôle en tant qu’entrepreneur, est de comprendre la nouvelle constitution et l’intérêt pour le secteur privé afin de prendre en compte nos aspirations profondes.
En tant que citoyen surtout entrepreneur, nous devons avoir le réflexe d’aller à la source des informations, les vérifier et s’assurer de leur authenticité avant de les relayer, ceci est une responsabilité à assumer pour un pays en paix et développé a ajouté le Vice Président Aid OTTOU de Edolé Africa.
De ce fait, l’organisation fait des propositions et demande humblement qu’elles soient prises en compte pour, dit-elle, améliorer la nouvelle constitution.
« Le dernier recensement a montré que la majorité ( près de 70 %) de la population à moins de 30 ans et donc est jeune. Nous trouvons qu’il est essentiel que le fauteuil du président de la République puisse être convoité à déjà 35 ans parce que 50 ans exclurait les plus jeunes pourtant capables de diriger notre pays. Nous proposons également d’aller à deux mandats non renouvelables pour que les citoyens s’habituent à leur président et que ce dernier puisse s’imprégner des dossiers du pays. De même pour le président du conseil, nous estimons que 40 ans c’est trop. Pour un jeune de 25 ans, il peut déjà se préparer pendant 5 ans pour qu’en 30 ans, il puisse prétendre occuper ce poste. Enfin, nous avons souhaité être représentés au conseil économique et social parce que c’est là où se joue le destin du secteur privé en lien avec les décisions qui concernent les opérateurs économiques que nous sommes», a-t-elle émis.
La CJET a de même appelé tous les acteurs à œuvrer pour que les élections législatives et régionales du 29 avril prochain se déroulent dans la paix et la quiétude.
« Nous rentrons bientôt en campagne électorale à l’issue de laquelle les citoyens seront convoqués pour exprimer leur voix. Nous invitons les acteurs politiques, la jeunesse et les autres citoyens à contribuer à la préservation de la paix. Qu’on soit d’accord ou en désaccord avec la nouvelle constitution, le Togo c’est notre pays et nous devons préserver à tout prix la paix. Nous invitons les juniors entreprises et les autres acteurs à contribuer dans le sens des élections paisibles », a déclaré Medissa Sama, présidente de la Confédération des Juniors Entreprises du Togo.
Pour rappel, la Confédération des Juniors Entreprises du Togo(CJET ), est une entité fédératrice de toutes les entreprises de moins de 10 ans d’existence détenues par les jeunes et femmes de moins de 50 ans.